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Un vignoble familial porté par quatre générations

Depuis quatre générations, notre domaine a toujours été géré par des membres de la famille. Nous avons tous grandi sur ce vignoble familial, tous eu une première vie professionnelle, et avons tous été rattrapés par l’envie de prolonger l’aventure familiale.

 

Depuis 2012 jusqu’à aujourd’hui

Coraline Moreaud-McAllan et Victor Moreaud
« Dans nos premières vies professionnelles, nous étions enseignante et paysagiste. Des métiers que nous n’imaginions pas quitter un jour. Jusqu’à ce qu’en 2009 se pose la question de l’avenir de Cormeil-Figeac : après 28 millésimes, notre père Richard va prendre sa retraite. Contre toute attente, nous nous décidons à prendre sa suite, mais en y injectant l’esprit de nos anciennes professions. »

Le château Cormeil-Figeac devient alors Les Joualles de Cormeil-Figeac : un domaine où Victor façonne toujours les paysages en associant la culture de la vigne à celle d’arbres fruitiers et de légumes. Et où Coraline organise des activités et séjours à destination des enfants en même temps qu’elle transforme le château historique en logements pour les ouvriers et en hébergements accessibles à tous.

De 1984 à 2011

Richard & Catherine Moreaud
Avant de rejoindre le domaine familial, notre père Richard était éducateur spécialisé pour adolescents psychotiques. Il reprend la société en 1984 et nous habitons sur place à partir de 1987. Il achève alors le travail de restructuration de ce vignoble familial de Saint-Émilion entrepris par notre grand-père, arrache des vignes à bout de sève, installe un système de drainage des parcelles. Il développe la commercialisation en Europe et dans le monde, toujours en direct – une marque de fabrique du domaine.

Produisant des vins de garde, il décide de construire un grand chai en extension du cuvier, afin de les stocker jusqu’à ce qu’ils soient prêts à boire. C’est notre mère Catherine, architecte indépendante, qui a réalisé ces extensions et restauré les bâtiments du domaine. Elle-même issue d’une famille de viticulteurs de l’Entre-deux-Mers, elle a toujours été impliquée dans la vie du domaine.
En 2004, Richard et Catherine acquièrent le Château Lamarzelle Cormey que la famille avait en fermage depuis 1978. Au tournant des années 2010, ils accompagnent leurs enfants Victor et Coraline dans la reprise du domaine pendant plusieurs années.

Richard Moreaud

Éducateur spécialisé de 1970 à 1983, il intègre la société en 1984 et nous habitons sur place à partir de 1987.  Il achève le travail de restructuration du vignoble entamé par notre grand-père, en arrachant des vignes à bout de sève et en installant un système de drainage des parcelles. Il développe la commercialis

ation en Europe et dans le monde entier, toujours en direct, ce qui reste un point  fondamental de notre identité. Autre point fondamental : produisant des vins de garde, il décide de construire un grand chai en extension du cuvier, afin de stocker les vins. Il sont ainsi vendus lorsqu’il son prêts à boire et constituent un « trésor de guerre » en cas de coups durs.

Jusqu’à sa retraite en 2012, c’est lui qui vinifie les 28 millésimes du domaine de 1983 à 2011.

Catherine Moreaud
Architecte DPLG spécialisée dans la restauration de châteaux viticoles et de bâtiments anciens, elle s’investit également pendant plus de dix ans en réalisant la scénographie générale de Vinexpo et la conception de stands. Elle a complétement restauré les anciens bâtiments du domaine et a réalisé les extensions du chai. Ses grands-parents étaient viticulteurs et possédaient des vignes dans l’Entre-deux-Mers.  Elle a toujours activement participé aux décisions.

De 1978 à 1986

Robert et Reine Moreaud
Nos grand-parents firent modeste fortune grâce à notre grand-mère qui inventa, à la sortie de la guerre, une recette de crème glacée dans le garage de leur maison à Libourne. Le succès fut tel que son époux Robert fit construire une petite usine pour répondre à la demande.
Prisonnier de guerre ayant réussi à s’échapper, fan de Toulouse-Lautrec et du Général de Gaulle, industriel en crème glacée et confiserie, Robert vend son affaire en 1978 et décide de prendre la suite de son père à la tête du vignoble familial. Il rachète alors les 10 ha du Château Magnan-Figeac, fait construire un grand cuvier et s’emploie à restructurer le vignoble jusqu’à sa retraite en 1986.
Issue d’une famille de châtelains du Lot-et-Garonne, Reine avait un goût très affirmé et son avis sur la dégustation des vins a toujours grandement compté lors des repas familiaux. A cette époque, son influence a été déterminante dans la conception des vins de la propriété.
Nos grand-parents firent modeste fortune grâce à notre grand-mère qui inventa une recette de crème glacée dans le garage de leur maison à Libourne. Le succès fut tel que Robert fit construire une petite usine pour répondre à la demande.

Reine Moreaud
Issue d’une famille de châtelains du Lot-et-Garonne, elle avait un goût très affirmé et son avis sur la dégustation des vins a toujours grandement compté lors des repas familiaux. A cette époqueson influence a été déterminante dans la conception des vins de la propriété.

Robert Moreaud
Prisonnier de guerre ayant réussi à s’échapper, fan de Toulouse-Lautrec, industriel en crème glacée et confiserie, Robert Moreaud vend son affaire en 1978. Il décide de prendre la suite de son père à la tête du vignoble et rachète les 10 ha du Château Magnan-Figeac. Il fait alors construire un grand cuvier car l’ancien devenait trop exigu. Jusqu’à sa retraite en 1986, il s’emploie à restructurer le vignoble.

L’histoire débute en 1940 avec l’acquisition du Château Cormeil-Figeac par René et Lucie Moreaud, nos arrière grand-parents.

De 1940 à 1978

René et Lucie Moreaud
L’histoire du domaine débute en 1940 avec l’acquisition du Château Cormeil-Figeac par René et Lucie Moreaud, nos arrière-grands-parents.
Distillateur liquoriste à Libourne, René l’acquiert à la bougie alors même qu’il prend sa retraite. La petite histoire dit que c’est Lucie qui l’en a persuadé afin d’empêcher ses deux fils de partir à la guerre. Peine perdue… Se blessant lors de la manipulation de barriques, le tétanos l’emporte en 1944 sans que ses fils mobilisés ne la revoient.
René s’emploiera jusqu’à sa mort en 1967 à redonner vie à cet ancien grand terroir alors négligé. Il réhabilite le vignoble dans sa totalité pour produire l’un des Saint-Émilion Grand Cru les plus recherchés par les négoces libournais et bordelais.

René Moreaud

Distillateur liquoriste à Libourne, il acquiert à sa retraite le Château Cormeil-Figeac à la bougie au tribunal de Libourne. Il s’emploiera jusqu’à sa mort en 1967 à redonner vie à cet ancien terroir alors négligé. Il réhabilite le vignoble dans sa totalité pour produire l’un des Saint-Emilion Grands Crus les plus recherchés par les négoces libournais et bordelais.

Lucie Moreaud

C’est elle qui, avant la guerre, persuade son mari René d’acheter Cormeil-Figeac. La petite histoire dit que c’était pour empêcher ses deux fils de partir à la guerre. Peine perdue, se blessant lors de la manipulation de barriques, le tétanos l’emporte en 1944 sans que ses fils mobilisés ne la revoient.

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